Cleantech for France, par la voix de sa directrice Célia Agostini, a démontré combien la course technologique face aux États-Unis et à la Chine impose à l'Europe de se doter d'un Clean Industrial Deal ambitieux pour industrialiser les technologies propres :
1) Pour bâtir une compétitivité industrielle, nous ne devons pas concentrer tous nos efforts à simplement décarboner les sites industriels existants, mais nous devons aussi bâtir des technologies propres souveraines en investissant dans les cleantech, qui apportent des solutions à la décarbonation tout en ouvrant des nouvelles usines et en créant des emplois durables.
2) Le Clean Industrial Deal doit créer un choc de demande pour les industries vertes européennes : mobilisation du capital privé grâce aux garanties publiques, préférence européenne dans les achats publics comme privés, marchés pilotes, transferts technologiques, bonus écologique pour les consommateurs européens...
3) Nous devons passer du "NOT IN my backyard" à "IN my backyard" : notre regard sur l'industrie doit évoluer en protégeant et récompensant bien mieux nos acteurs qui fournissent des efforts considérables pour adapter leur outil productif et créer des emplois dans nos territoires, mais aussi en accélérant fortement les projets d'usines et d'énergies décarbonées dans nos territoires.
Opposer compétitivité et climat n'a pas de sens. Ne nous trompons pas de combat : ce nouveau modèle industriel décarboné et compétitif réalisable grâce aux cleantech est une solution à tous ces enjeux.
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